Dre Serra parle du détatouage et de combien effacer le passé peut coûter.

« Le Collège des médecins du Québec (CMQ) plaide pour que tout acte de détatouage soit effectué sous supervision médicale ou par des esthéticiennes qui ont reçu une formation préalable. » Nous n’aurions su mieux dire.

Un Canadien sur 10 finit par regretter le chat, la libellule ou le motif maori qu’il s’est fait un jour fait tatouer sur la peau. Des regrets qui finissent par couter cher puisqu’enlever un tatouage peut valoir jusqu’à 10 fois son prix initial.

La complexité des tatouages dépend de deux facteurs principaux qui feront grandement osciller le prix de l’opération:

1. L’emplacement du tatouage :

« Un tatouage sur l’épaule est plus facile à effacer qu’un motif sur le doigt », indique Andrée Mathieu Serra, dermatologue qui traite depuis une douzaine d’années des patients pour détatouage.

Épaules, torse, omoplates… Plus le tatouage est proche de la région thoracique, moins il nécessitera de traitement pour s’effacer.

2. Les couleurs :

Pour les encres noires, « c’est du carbone, c’est la couleur la plus facile à fragmenter », explique le Dr Barolet. Les encres rouges sont aussi relativement simples à fragmenter. « Les encres jaunes, vertes et mauves sont par contre très complexes à traiter, c’est là qu’il faudra avoir des lasers spécifiques pour traiter la kyrielle de couleurs des tatouages », soutient-il.

Grâce aux nouveaux lasers PicoSure, qui sont 1000 fois plus rapides que les lasers de première génération, il est désormais possible de réduire de moitié le nombre de séances de traitement requises. Mais le prix n’est pas le même.

À la clinique de Dre Serra, on facture 125 $ la séance au Nanolaser pour un tatouage de la taille d’une carte professionnelle contre 250 $ pour un traitement au laser PicoSure.

« Ce type de laser permet de traiter les tatouages cosmétiques, car il y a moins de risque que le pigment ne s’oxyde au lieu de s’éclaircir », explique la Dre Serra.

Si le détatouage au laser est une technique efficace, elle n’est pas sans risque. Pourtant, la pratique n’étant pas réglementée au Québec, tout le monde peut prodiguer ces soins, parfois en utilisant des techniques de barbares. « Il n’y a pas deux semaines qui passent sans que je reçoive des patients brûlés à l’acide glycolique ou avec d’affreuses cicatrices », déplore la Dre Serra.

C’est la raison pour laquelle le Collège des médecins du Québec (CMQ) plaide pour que tout acte de détatouage soit effectué sous supervision médicale ou par des esthéticiennes qui ont reçu une formation préalable. « Si on vous promet mers et monde en vantant des techniques miracles sans danger, alors méfiez-vous », termine le Dr Charles Bernard, président-directeur général du CMQ.

Cliquez ici pour lire l’article complet, écrit par Nafi Alibert.

Effaçons la haine.

Chez Victoria Park, nous croyons aux deuxièmes chances et au fait qu’il n’est jamais trop tard pour effacer la haine. Pour soutenir ce message, nous offrons le détatouage des messages haineux gratuitement, cette offre n’a pas de date d’expiration. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos techniciens ou techniciennes laser qualifiés, pour pouvoir repartir à zéro. Aucune question ne sera posée.

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